Après deux semaines, c'est le moment idéal pour revenir sur mon aventure visant à soutenir Maarten van der Weiden dans son défi physique et à collecter autant d'argent que possible pour sa Fondation. Je suis maintenant assis au bord de la piscine extérieure du Bourg d'Oisans. Depuis mon retour, la natation se porte bien pour la première fois. Mes douleurs contrastent avec celles de Maarten. C'est une chose qui m'a souvent traversé l'esprit lors de son passage en tant que nageur.
Avant de se lancer dans un tel projet, il y a de nombreuses bonnes raisons de vouloir y participer. Pour moi, c'était le défi physique, faire quelque chose ensemble avec mon frère, que, à cause de ma vie en France, je ne vois pas autant que je le voudrais parfois. En outre, il s'agit de faire quelque chose pour quelqu'un d'autre. Mon père a lutté contre un cancer de la prostate au stade précoce à la fin de l'année dernière. Pour les médecins, il s'agissait d'une procédure "facile". Mais pour notre famille, c'était une période passionnante. Deux de mes amis ont également traversé une période difficile. Le père de Paul, Jan, s'est vu diagnostiquer une leucémie aiguë en septembre. Quatre mois plus tard, Jan était passé du statut de pensionado sportif bordeaux à celui d'homme complètement vidé. Le corps était usé et se battre ne servait plus à rien.... Le père de Remco suit un traitement à long terme pour vaincre une forme spécifique de leucémie. Dans le même temps, sa mère luttait contre une forme épicée de cancer du sein. Tous deux se portent bien et essaient de tirer le meilleur parti de la vie. Mon père s'est également rétabli et a retrouvé son niveau sportif. Pour moi, ce sont des exemples pour lesquels je veux me battre. Cette putain de maladie doit disparaître.
Pendant la nage, les liens entre les 35 nageurs et leurs compagnons se sont renforcés de plus en plus. Outre l'exploit sportif, la nouvelle passion pour la natation en plein air, beaucoup de belles histoires et de rencontres restent gravées dans ma mémoire. Avec un trio de Dokkum comme cerise sur le gâteau. Au début, les Frisons semblaient un peu fermés, mais lorsque cet homme de Breda s'est avéré être à 100 % un quart Frison (Dokkum), la glace a été rapidement brisée. J'aimerais retourner à Dokkum pour me plonger dans la famille de mon grand-père. Par ailleurs, lors de notre dernière arrivée à Leeuwarden, une photo de moi a été prise par une petite fille très malade (Allexa 5 ans) qui veut devenir photographe. En ce qui me concerne, c'est elle qui a le titre et elle est devenue un symbole de dernière minute de la raison pour laquelle je fais cela.
J'aimerais ainsi remercier tous ceux qui m'ont soutenue, que ce soit par des mots gentils ou par un don. Elle m'a donné des nageoires de dauphin pendant les moments de fougue dans l'eau et les mots m'ont émue. Un grand merci au RCN, à tous les collègues, à Riné et à Bert pour la belle donation et le soutien du sponsoring.
Pendant mon entraînement, ces mots me sont venus à l'esprit. Je vais replonger un peu pour ensuite couvrir une haute saison à Belledonne.
Je vous salue de tout cœur,
Kars
Vous avez également réalisé une prouesse ? Envoyez votre récit par courriel à Sterkeschakel@rcn.nl.
